L'alcoolisme féminin, une maladie encore taboue.

07 mai 2025 - 283 vues
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En 2024, Santé publique France publiait les données actualisées de la consommation d’alcool en France. Parmi les enseignements à retenir, une baisse continue des consommations quotidiennes et régulières au cours des dernières décennies, alors que les alcoolisations ponctuelles importantes (API, c’est-à-dire la consommation d’au moins 6 verres en une seule occasion) évoluent de manière plus contrastée : elles sont en diminution parmi les jeunes hommes et tendent à augmenter chez les femmes de plus de 35 ans.

Depuis trente ans, on constate une baisse marquée de la consommation quotidienne d’alcool déclarée quotidienne :  la part des adultes déclarant boire de l’alcool tous les jours a été divisée par trois. Cette évolution concerne indifféremment les hommes et les femmes. La proportion de consommateurs hebdomadaires a quant à elle diminuée d’environ un tiers. Ainsi, la part des adultes qui déclarent ne pas consommer d’alcool chaque semaine est désormais de 61%, contre 37% en 2000.

Globalement, les Français boivent moins d'alcool qu'avant. Cette tendance à la baisse perdure ces dernières années aussi bien chez les hommes que chez les femmes, même si ces dernières pratiquent de plus en plus le « binge drinking », c’est-à-dire boire beaucoup d’alcool sur une courte période. Ce matin, nous allons vous parler de l’alcoolisme féminin. Il y a quelques jours à Hirson, s’est tenu un ciné-débat addictologie à l’initiative du Centre Hospitalier Brisset.  Un ciné-débat autour du Film « Des jours meilleurs », un film qui traite du sujet de l'alcoolisme féminin, avec Valérie Bonneton, Michèle Laroque, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac.  

Ecoutez les explications du Docteur Doutriaux, médecin psychiatre et addictologue, et Florence Gauchet, cadre de santé, au centre hospitalier d’Hirson.

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